Quand on a des enfants, habiter en centre-ville est précisément la chose à faire, voiture ou pas voiture.
Habiter loin de tous les services signifie rendre les enfants complètement dépendants du moyen de transport de leur parents : que faire en cas d’horaires incompatibles avec leurs activités extra-scolaires ou même scolaires ?
J’ai appris à me débrouiller tout seul dès le plus jeune âge faute d’horaires compatibles des emplois respectifs de mes parents (horaires décalés) avec mes horaires scolaires et extra-scolaires, pourtant il y avait une voiture familiale et nous habitions loin de tout : je prenais mon petit vélo et je faisais avec l’unique bus local, je rêvais à cette époque de pouvoir habiter près des services et de mes amis et non dans leur péri-urbain paumé loin de tout et de tout le monde.
Penser au bien être de ses enfants, c’est leur rendre accessible le maximum de choses, leur permettre d’habiter près de leurs copains et d’accéder aux différents services (maisons de jeunes, gymnases et terrains de sports, sorties culturelles) facilement quand ils le veulent et non quand leur parents sont disponibles et « pas trop fatigués ».
Rendre les enfants dépendant de la voiture dès le plus jeune âge est la pire des éducations que l’on puisse faire à ce niveau, c’est leur prouver par A+B pendant qu’ils sont en pleine phase d’apprentissage de la vie que la voiture est de toute façon indispensable : parfait, bel endoctrinement.